samedi 20 novembre 2010

Ragots, rumeurs et jugements... Basta!


Les ragots... qui parmi nous peut se venter de n'en avoir jamais colporter, ne serait ce que non intentionnelement. qui peut se vanter de n'avoir jamais tendu une oreille curieuse face à des "révelations" servies gracieusement sur un plateau d'argent par un visage amical? ils sont partout, sur les lèvres de chacun et de chacune. Certains sont plus subtiles que d'autres. ils se cachent sous les noms de "nouvelles" de "dernières" ou de "la meilleure", d'autres sont plus triviaux, ils ne se veulent ni constructifs, ni utiles à une quelconque conversation qui se voulait au départ personnelle et qui dérive sur des comparaisons plus ou moins développées sur la vie d'un tel ou d'une telle, ceux là s'appellent "tu devineras jamais?" les "tu devineras jamais" sont les pires puisque gratuits et purement distrayants.

La rumeur... la rumeur comme disait Desproges dans ses chroniques de la haine ordinaire, est "...sale, elle est insidieuse, glauque et sournoise, d'autant plus meurtrière qu'elle est impalpable. On ne peut pas l'étrangler. Elle glisse entre les doigts comme la muqueuse immonde autour de l'anguille morte. Elle sent. Elle pue. Elle souille. C'est la rumeur..."
Elle se propage clandestinement depuis la nuit des temps, facebook l'a sacralisé marquant un tournant majeur dans l'histoire naturelle de la curiosité humaine aujourd'hui assumée et revendiquée sans complexe. facebook où quand la technologie se met au service de nos élans les plus basiques, quand le développement libère le bestial et rend banal le fait de se pencher de plus prés, par des nuits de vilaine insomnie, sur les existences des autres afin de combler le vide parfois abyssal des nôtres.
Le scandale se démocratise et devient ubiquitaire. nous sommes tous un peu plus "closer" de la vie d'autrui. De mémoire, à la question "est ce que les femmes peuvent garder un secret?" Sacha Guitry répondait "oui, elles le peuvent, mais à plusieurs" se déresponsabilisant derrière des "mais surtout ne le répète à personne" ou le niveau de déconfidentilaité au dessus "surtout ne le répète à personne et surtout pas à X", tout est permis.
la presse people nous fascine, Eva et Tony ont divorcés, Katie et Tom sont sur le point de le faire, Angelina a piqué le mari de Jennifer et ses 6 enfants ne sont qu'une publicité pour l'unesco... Toutes ces mièvreries font couler des litres d'encre,de salive et de larmes...La rumeur n'est même plus l'apanage des légers commérages, elle se hisse désormais aux plus hautes sphères, dernier exemple en date: année préparatiore, concours de résidanat?
mais à quoi celà nous avance-t-il mes amis? que nous apporte en réalité de savoir avec qui et ou ont sont nos voisins? je vous invite tous à vous poser la question.

et nous dans tout ça?....
Peut être sommes nous encore en train de forger nos personnalités respectives et qu'en tout état de cause, nous avons besoin pour y parvenir de "Références". Savoir ce qu'a fait machin avec truc, nous remet inconsciemment face à nous même et nous pousse à nous demander si nous aurions fait pareil en situation similaire? si nous serions capable de ...? si ceci ou cela est contraire ou non à nos principes? car le pire dans le ragôts c'est sa suite logique, le jugement.

Le jugement... quelques uns pourront toujours se targuer de ne point en faire. de vous à moi, je pense en toute honnêteté qu'on ne peut s'y soustraire; juger est naturel comme le scorpion qui supplie la grenouille de lui faire traverser la mare en promettant de ne pas la piquer, il l'a pique à mi-traversée et se noient tout les deux. La grenouille désemparée lui demande pourquoi a-t-il fait ça quitte à entrainer sa propre perte, sa réponse est sans équivoque: "mais je ne peux rien contre ma nature" lui dit il.
juger est atavique, consient ou pas, nous nous faisons tous notre petite idée sur chacun. ce n'est pas forcement mauvais. aprés tout ceci est la base de toute relation, même si celle çi n'est pas interactive. juger c'est aimer ou détester, juger c'est vivre l'autre ne serait ce qu'un instant, c'est donc tout le contraire de l'égocentrisme.

alors? y a t il de l'espoir dans tout ça, vous connaissez ma nature optimiste! au moins me direz vous, nous continuons à nous interesser aux autres. si nous vivions dans une grande métropole où chacun est obnibulé par ses propres désirs et objectifs et passe sur les gens et les rencontres comme un Cayenne sur un caniveau, ce serait là une bien triste socièté où nous ne ferions que comsommer les choses et les êtres dans le seul but de notre satisfaction personnelle. où une vielle alcolique qui tombe et se cogne la tête sur un trotoire de Barcelonne ne suscite en aucun des passant la volonté de s'arreter sur elle quelques instants, de s'arreter sur une autre vie que la sienne.
Le ragots, la rumeur et le jugement, ont au moins le mérite d'être "extravertis".

Cette page n'est que la conclusion d'un sentiment d'equeurement maladif. le noséabond commence à etouffer le salé des revelations croustillante et je commence à être gavée des patates chaudes qu'on me lance et que je refourgue à qui a encore faim. marre de remplir ou de boire le contenu amer des "bouteilles" qu'on me sert au nom du sacro-sain tkar3idje!

Terminé! je dis STOP! ce soir ,à 2h00 du mat, je prend la décision au combien salutaire de ne plus écouter aucune autre connerie qui ne concerne pas mon interlocuteur immediat et de ne plus meubler des conversations monotones par des pseudo scoops qui ne servent en réalité qu'a m'empêcher de parler de moi. Allez mes amis, qui m'aime me suive et qui qui ne m'aime pas en fasse autant.
dernière citation de Sacha Guitry pour finir sur une once de poésie "si seulement ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient d'avantage"

Amira ;-)

vendredi 28 août 2009


Quel est le comble pour…euh, disons un mathématicien ? Coucher avec une inconnue et se réveiller avec un problème ou encore se faire piquer sa moitié par un tiers dans un car !

Le comble de…euh, la paresse? Se marier à une femme enceinte !

Le comble de… euh… la connerie ? C’est vaste je sais ! d’après vous ?
Aller, jme lance, un exemple parmi d’autre :
La direction de l’environnement d’Annaba siège… tenez vous bien, ou ça ? hein… ? ou ça ? juste au dessus du marché El Hattab !!!! et wé ! Et ça, malheureusement ce n’est pas une blague…

Voilà ! ben tout s’explique alors ! s’ils ne sont pas fichus de regarder par la fenêtre et de faire quelques efforts pour lutter contre la pollution ordurière qui jonche leur trottoirs et contre les pots d’échappement des bus de l’ARMACA qui refoulent une fumée si noire que l’on se croirait revenus à la soute à charbon, comment voulez-vous vous qu’ils aille jeter un œil du coté des plages, du vivier, de la pseudo air de camping de Ain Aichir . comment voulez vous qu’ils trouvent une bonne fois pour toutes une solution pour repousser en dehors de la ville les tonnes de gaz asphyxiants que refoule cette bonne vielle « ASMIDAL » rebaptisée « Asthme Idéal » par la bronche-serrée que je suis ? et comment voulez vous qu’ils mettent en place un système de triage des déchets chez les particuliers ne serait ce que pour les bouteilles en plastique, histoire que notre bouteille de coca vide adorée n’assiste pas à la prochaine équinoxe de saturne en l’an 2189.

Direction de l’environnement de Annaba : périmètre d’action : 1m² et des poussières. Alors quitte à faire l’emmerdeuse écolo de service, je persiste et signe sur l’ampleur du désastre qui nous entoure parce que vous savez quel est le comble pour un canard ? C’est d’en avoir marre… :P
Amira.

mercredi 14 janvier 2009

Coucou... et, ah! bonne année...


"Plus de deux ans sans avoir rien écrit, et pourtant que de pensés me sont venues au fil des jours et sans que je les eusse notées, se sont évanouies !

Réflexion d’Albert Memmi relevée de mémoire dans son roman autobiographique « la statue de sel » et qui me revient à l’esprit : « le français n’est pas ma langue maternelle mais c’est par lui que j’atteins toutes mes dimensions »
Phrase encore retrouvée et lue dans un assassin est mon maître (H de Gontherhaut) « il était merveilleusement doué pour l’impuissance créatrice »

Depuis un quart de siècle, je ne suis que velléité d’écrire, tantôt paralysée, écrasée par l’idée de m’aventurer dans un domaine dévolu à des demi-dieux et laissant, pendant ce temps, s’échapper à jamais des idées, des sensations, que mon age, mon humeur, le moment ont faits éclore une fois et une seule. Tantôt reprenant confiance à l’idée que la maturité me donnerait le courage, le souffle et l’expérience que j’aurais à exprimer.

Il y a style, dés qu’il y a en rapportant un fait, volonté de créer un effet par la manière de le rapporter."

Rabah Chibane. Le 15. 05. 1972

Ce petit mémo retrouvé en farfouyant dans les affaires de mon grand père par une nuit d’insomnie, me réconforte un peu quant à ma panne créatrice ! Je ne peux m’y empêcher d’y retrouver un sacré tas d’analogies. Génétique ou environnement ? Sans doute les deux. Tel grand père, telle petite fille !
Merci l’artiste ! continue à veiller sur nous et à nous parler grâce à ces petits trésors ;)

PS: soit dit en passant, prés de 20 ans plus tard, je n'ai toujours pas diggeré la fois où tu m'avais privé de dessert à cause de mon fameux "pépé, il faut que je fais"! rassure toi, le subjonctif n'a plus de secrêts pour moi depuis! par contre si tu vois de là où tu es l'ISM, tu dois comprendre ma détresse! mdr.

dimanche 17 février 2008

On joue les prolongations...

Mon tout premier billet qui m'a d'ailleurs inspiré ce blog avait pour but de dénoncer la menace qui planait sur le parc d'El Kala. Mon deuxième annonçait que la mutilation programmée était différée et que des discussions que l'on voulait constructives allaient être entreprises. Jamais deux sans trois.... Mon scepticisme atavique s'avère, à mon plus grand malheur, une fois encore fondé. Vous trouverez tous les détails dans le message du comité pour la sauvegarde du parc d'EL Kala et comme dirait le poète au fond du jardin "et ça continue encore et encore. C'est que le début, d'accord, d'accord..."

" " " Vous avait été des milliers à vous mobiliser contre le passage de l'autoroute est-ouest à travers le parc national d'El Kala.
Grâce à cela, en juillet 2007, le ministre des travaux public s'était engager à éviter le parc.
Aujourd'hui en dépit de l'article 4 du décret présidentiel N°83-458 du 23/07/83 portant statut des Parcs Nationaux qui interdit formellement le passage d'une autoroute importante, le chantier a repris.
Pour empêcher ce désastre, qualifié de véritable génocide écologique, un comité pour la sauvegarde du parc national d'El Kala s'est constitué.
Un appel est donc lancé à toutes et à tous pour se remobiliser afin de préserver cette réserve inestimable de biodiversité de notre pays.
Les actions menées:
- un communiqué sera transmis à touts les rédactions de la presse algérienne (en pièce jointe).
- interpellation massive du ministre des travaux publics lors de son passage le 16/02/2008 à l'emission Mountana de l'ENTV.
- lancement du site internet www.sauvonsleparc.org pour coordonner toutes les actions et les informations et héberger la pétition pour sauver le PNEK.
Mobilisez vous et faites circulez pour empêcher la catastrophe.

comité pour la sauvegarde du parc national d'El Kala. " " "
http://www.sauvonsleparc.org
contact@sauvonsleparc.org

mercredi 16 janvier 2008

Des ciné nommés désirs….

















Cela fait un moment que l’idée d’écrire un papier sur l’état déplorable des salles de ciné à Annaba me galope sur les axones. Mes dépolarisations neuronales s’affolent à chaque fois que je rentre chez moi puisque comme beaucoup de quartiers à Annaba, le mien possède un ciné, un ciné-théâtre conviendrait mieux. Premier théâtre de Bône avant que ne soit construit celui du cours de la révolution, aujourd’hui rebaptisé « cinéma el Edough » et malheureusement quasi désaffecté, du moins par tous ceux qui seraient capables de l'apprécier à sa juste valeur. ce lieu de vie et d'animation par excellence hiberne depuis des décennies comme ses semblables (c'était avant mon article bien sur! comme elle se la pête!!!! :P)

Plus sérieusement, L’Ifriqiya (ex l’empire), El Manar (ex les variétés), El Edough, El Hamra (ex Olympia), Le Numidia, Le Marignan sont dans un état de délabrement qui ne fait qu’empirer : Portes closes, façades taguées, vestiges de vielles enseignes, vestiges de cadres destinés aux affiches avant que ces dérnières ne soient interdites on ne sais pour quelle raison... (ce serait parait il indéscent). D’autres furent louées par la commune à des particuliers en quête de gain rapide comme le Régent ( El Nasr) qui fut converti en club internet et le Vox en une salle de sport… un beau gachi!
Lorsque par miracle le grillage n’est pas baissé, des projections vidéo de navets des 90’s y sont diffusées. Les pauvres cinés se voient alors squatté pendant 1h46 par des hordes de jeunes hommes loin d’être recommandables qui déchargent toute l’animosité et la violence qui les animent devant des Vandamme, des Rambo et des Rocky, pour le moins excités, seuls acteurs à apparaitre à l'écran.

Evidemment, aucune représentante de la gente féminine n’y est accueillie… fallait voir la tète du type qui m’a fait une petite visite guidée à la demande. Un mélange d’étonnement, de fierté et de tristesse, tristesse de ne pas voir –et sans prétention aucune- some ones like me plus souvent. Pourtant il pourrait, il pourrait très facilement puisque son ciné se trouve juste en face de la station de taxis de Sidi Amar, où déferle toute notre chère communauté estudiantine chaque jour et qui pourrait y faire escale en rentrant des cours. Je l’invite d’ailleurs à visiter, pendant la journée cela va de soi. je ne voudrais pas être responsable de votre lynchage organisé, vous vous doutez bien que les agressions vont bon train et que l’obscurité raingnante sert très bien les motivations des adeptes racailleux.


Et voilà pourquoi nous sommes contrains à quitter la ville pour pouvoir voir un bon film dans des conditions acceptables, rien que ça! c’est quand même fou!
10….
10 km à parcourir pour arriver au ciné Magma, qui est sans commune mesure avec les cinés de la métropole mais qui a au moins le mérite d’exister.
10 superbes salles de ciné en plein centre ville jadis fréquentée par collégiens et lycéens Bônois : Petits bienfaits de l’infâme colonisation servis sur un plateau d’argent aux gouvernements Algériens si démocratiques et si populaires et si... jm'en foutistes... Remarque, ils ont d'autres priorités: recarler les rond point, dénuder le palais de justice de tout son marbre pour faire le bonheur des mouquères des fonctionnaires, ravies d'avoir de nouveaux potager... la place de la culture et des arts, des conneries comme ça, tout le monde s'en branle...

Certains pseudo-gérants, d’une hypocrisie sans limites dirons que les cinémas ne sont plus à la mode et sont désertés depuis l’air du DVD et des homes-cinémas… arguments bien entendu plus que fallacieux. Serions-nous destinés à rester cloitrés chez nous sous prétexte que nous y avons le confort ?
Pffffffffff…..

Pardonnez leurs car ils ne savent pas ce qu'ils font...

Ils ignorent tout du bonheur d’une sortie entre amis: batailles de pop corn, timide croustillant des chips susciteur de « chuts !!! » exaspérés, fous rires à la sortie... il ignorent le romantisme d'un ciné à deux. il ne savent pas l'émotion, les larmes, les yeux pleins d'étoiles, le coeur qui bât la chamade lorsque demarre le roulement de tambour... il ne savent pas et c'est bien dommage.


Notre génération a été privée de tout cela. Parmi nous quelques veinards on en eu un avant gout bien trop furtif et à contrario épisodique… combien de fois vous allez au ciné par mois ? 1 fois ? 2 au maximum en devant aller jusqu'à Tatawine les bains…Nos parents, vos parents y allaient chaque weekend mais certains ont décidés que nous ne méritions pas le genre de souvenirs qui les habitent encore et le plus triste c'est que nous ne réclamons même pas le droit d’en avoir.

Il faudrait que ce peuple accepte enfin l’idée qu’il a droit au divertissement et que la vie n’est pas synonyme de plaintes continuelles au sujet d’un quotidien qui se veux de plus en plus hard. les Algériens vivent par procuration un semblant d’existence dans lesquelles vacances riment avec Tunisie puisque chez eux, on ne fait que trimer.
Eljmaa ! Vous n’êtes pas obligés de passer vos jeudi soir devant une redif. De Prison Break en égrenant de vagues projets d’exil !
Je reste persuadée, et vous me trouverais peut être utopiste, que le moral d’une population joue énormément sur son développement et sa productivité. La notre est déprimée, « dégoutée » comme on dit et les répercussion sont plus que visibles...


Le gouvernement de Dominique De Villepin s’était donné, rappelez-vous, 100 jours pour rendre confiance aux français! Il faut croire que 46 ans n’ont pas suffit au notre pour en faire autant. Je crois qu’il est plus que temps, alors Mme la ministre de la culture, allez y ! débloquez des fond ! Le baril de pétrole est à 100 balles ! Du fric on en a, même si la populace n’en voit pas couleur ! Créez un centre national de la cinématographie et réhabilitez ces salles d’urgence... quand à vous cinéphiles, si l'occasion se présente, n'hésitez pas, signez pour ne pas laisser ces cinés filer...

vendredi 19 octobre 2007

Trop de Gastro tue la Gastro!!!


Rude semaine, moral et batteries à plat, humeur massacrante…
Le monticule de cours de gastro-entérologie et de chir qui trône sur mon bureau me nargue cruellement tous les matins. je constate atterrée tous les soir qu’il ne s’est pas aminci d’un yota…
Trop de Gastro tue la Gastro, je frôle l’indigestion….
les exams arrivent à pas de géants, que dis-je, les exams sont là et au lieu de foncer dans le tat sans trop me poser de questions (plus facile à dire qu'à faire), je suis là...pas trop vite le matin doucement le soir...jme tâte....et quand par intervention divine, jm'y mets enfin, je passe un temps fou à plancher sur un seul cour parce qu'à cause de mes manies perfectionnistes je ne peux bucher que de façon exhaustive, c’est donc tout ou rien… et en ce moment c plutôt rien...CA M'ENNERVE!!!!!

J’attendais l’accalmie du weekend, pour rattraper « ou du moins, pour essayer de le faire » mon retard. Inconsciemment, je combinais deux trésors de notre patrimoine musical dont j’adore l’interprète: « ça y est c’est le weeeeekend !!! la positive attitude !!!!!!!! »
Malheureusement mais résolutions furent bien vite reléguées au stade de regrets à cause de cette saleté de Myxovirus influenzae. En d’autres termes j’ai la grippe. Et en grippe j’ai également pris, mes cours, l’ISM et la mascarade de vie étudiante qu’on y mène.

Voilà, alors si par bonheur l’un de vous aurait une recette miracle qui redonnerait la patate, la banane, la pèche...au légume que je suis devenue, ce serait chou…

J’arrête un peu dme plaindre... dernière petite illustration pitoyable dma dégringolade aux enfers: j'en suis arrivée à lire, (keske jdis, c mon livre de chevet, mon vade-mecum) une calamité nommée "sept moyens de cultiver une attitude qui apporte paix et bonheur"… ettt oui!

relax Amira, take it easy…

mardi 2 octobre 2007

rentrée..... SORTEZ!!!!!!!!


On y est… finies les vacances, bonjour l’ISM !

3mois sont passés… 3mois, au cour desquels beaucoup de choses ont changé, beaucoup de personnes également… c’est en faisant un nostalgique flashback à la gloire de l’oisiveté et en dressant le pathétique bilan de cette première semaine universitaire qu’une question me venu à l’esprit… (Ok, la vérité c’est que j’ai 2h à tué avant d’aller faire les boureks alors je m’occupe d’une pierre deux coup les neurones et les menottes… ;)
Dans un monde ou tout est en eternel remodelage, mouvement et actualisation et où statique rime avec obsolète et mime l’embourbement. Qu’elle est donc cet ilot rescapé de toute modernité, où le temps est aussi élastique que le pain de mon boulanger d’en face ?et où rien, absolument rien, jamais ne change… ?

On y est, finies les vacances, bonjour l’ISM ;(
Dés l’entrée, on vous annonce la couleur… un chantier. Toujours le même… ils auraient pu finir de bâtir leur énième auditorium que les premières pluies transformeront bien assez vite en aquarium puant durant l’été mais non ! Pourquoi priver ces braves étudiants des coups de marteaux, des hurlements des ouvriers et des menaces d’une grue en branle qui se balade menaçante sur leur tête ?
Ils auraient pu goudronner le parking aussi, mais pourquoi le ferait ils quand ils peuvent laisser ces braves étudiants se dépêtrer dans 20mettre carré de gadoue ou supplier cet hindou de gardien de les laisser se garer à l’intérieur de la fac, encaissant la mine déconfite un sourire narquois qui ne s’efface que pour pouvoir articuler ce fameux: MAMNOU3 ! MAMOU3 !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pffff… même chantier, mêmes inorganisation, mêmes 14 bancs bondés, t’obligeant à faire toi aussi le pied de grue, même irritabilité des administrateurs, même chaleur asphyxiante, malgré laquelle tu fais la queue sous un soleil de plomb pour t’inscrire enfin et faire officiellement partie de ce cahot généralisé… même cours de dictée interminable ou nos chers enseignants ne s’efforcent pas l’espace d’une seconde à expliquer, à motiver, ou ne serait ce qu’à marquer ces centaines de cervelles déjà saturée par un système redhibitoirement chiant.

Que de désillusions, que de déceptions… ça n’a pas encore commencé que j’en ai déjà fini.
Aucune envie d’y aller, aucune envie de réviser surtout sur ces polycopiés qui ne sont qu’une ode de plus à la médiocrité ambiante… j’en ai acheté de l’autre coté de l’autoroute et une triste réalité que j’avais presque oublié me frappa de plein fouet: c'était INCOMPREHENSIBLE, inintelligible serait peut être plus approprié.
Avant de me lancer donc dans une condescendante description de nos brillants supports de travail, laissez moi d’abord expliquer à ceux qui n’ont font pas encore parti, le système. Étudiants de 1ere et de 2eme années, outsiders de l’ism soyez donc attentifs, pour tous les autres, j’aime à penser que vous vous délecteraient de lire tout bas ce que tant d’autre clament à longueur de journées tout haut mais malheureusement pour rien… comme le tragique de l’histoire est plus que palpable, je vous narrerais les faits dignement :

il était une fois un commerçant algérien (excusez le pléonasme) acteur principal que nous appellerons Barbichette pour les besoins de l’histoire. Une nuit, Barbichette se réveilla en un sursaut, l’essence de ce qui aller être l’idée du siècle se profila devant lui. EUREKA !!! : Il allait ouvrir pile en face de la fac de médecine une librairie qui se spécialiserait dans la rédaction et l’impression des cours de nos futurs toubibs… Exploitant ainsi l’incapacité et le je-m’en-foutisme généralisés, la succes story était assurée. Continuant sur la même lancée et en toute modestie il appela sa petite affaire «doctor’s house » (vous traduirez littéralement et ne ferez aucun amalgame avec la série qui en passant est géniale) un nom qui évoquerait ainsi la sécurité et la confiance, le sanctuaire de l’information et de la science… après l’école d’Athènes en Grèce antique naquit donc la maison du médecin « cité zaafrania ».
Continuons à remonter la filiale… 2eme figurant de la scénette, Brutus un étudiant définitivement altruiste mais surtout assistant à tous les cours... oui ça existe! ya! En sortant de l’amphi Brutus se chargera donc de remettre ses précieuse notes à Barbichette qui sans la moindre vérification les délivrera à des centaines d’exemplaires sans aucune vergogne.
Résultat, Brutus adulés, potentiellement rémunéré… Barbichette s’étant ouvert sur notre dos un compte en suisse et un autre aux iles caïmans. Molière surnommé six pieds sous terre « la toupille » et nous, pauvres de nous résous à étudier sur ces torchons et pire encore arrivés à ne plus nous rendre compte que ça en est.

Fautes d’orthographe, fautes d'informations, paragraphes estropiés du tiers ou plus, télescopages d'idées qui n'ont aucune relation entre elles et j'en passe...

Bref ma si prometteuse séance de révision tourna rapidement en une séance de décryptage et de décodage, tant et si bien que ça me sapa le moral pour le reste de la journée et voilà comment mon humeur enthousiaste et studieuse se déconfit en une déprimante remise en question sur "ma place dans le trafic" (manière joliment dite d'exprimer le récurent "mais putain ! qu'est ce que jfous là?!!!)
en disant tout cela je ne jette bien sur la pierre ni aux imprimeurs qui pourraient au moins transférer les écrits qu'on leur remet sur ce bon vieux World qui se chargera de corriger tout ça, ni même aux profs qui pourraient proposer leurs cours et vérifier que ces centaines d'exemplaires destinés à former nos Jean Bernard locaux, ne contiennent pas des énormités du genre « dont j’ai » pour dire « danger » (non monsieur, des perles de ce genre là, ça ne s’invente pas!!!). Que faire sinon se résigner à assister à ces interminables séances de dictée qui vous crèvent tellement qu’à la fin même mes propres notes sont trufées de conneries !.... de la manière dont ça se profile, d’autres mésaventures vous seront surement retranscrites très prochainement en attendant, BONNE RENTREE !

PS: pour tous les plus sadiques d'entre vous qui scanneraient ce petit édito à la recherche de "la faute"!!! Et....non! Ce ne sera pas pour cette fois!

vendredi 21 septembre 2007

Prose insomniaque...


Coucou tout le monde... me revoilà...
j’étais légèrement distraite, ne vous attendez pas à plus d’explications, vous me connaissez, je ne fais pas dans l’exhibition ! Disons seulement que ça bouge pas mal in my buble, c’est nouveau mais cava bien… quitte à contredire un édito antérieur où je l’avoue j’atteignais l’asymptote de l’état dépressif par définition. Cava.Je vous rassure quand même, je me suis pas téléportée à Télétobie’s land, y a encore des masses de trucs que je trouve résolument chiantes, aberrantes, flippantes et qui nourrissent en moi ce qui fut le thème même de ce blog… mais psychoses ;P

Petit tour d’horizon au pifomètre:

Luciano Pavarotti…
Jacques martin…
Ils me manqueront sincèrement.
Jacques martin, un nom qui sonne comme 02 prénoms, un grand nom, un grand homme, d’humour et de spectacle, je fus toute mon enfance fan de son école…
Nico le nain ne lui a même pas rendu hommage alors qu’il n’a pas cessé ces dernières semaines de le faire pour tant d’autres personnalités artistiques… sans doute trouvait il le chagrin de sa femme assez pesant comme ça…
15 jours sans écrire et et le ton de départ est franchement mélancolique, c'est rédhibitoire! lol! Allez ! Petite note d’humour pour enrayer cette humeur macabre…
« C’est Luciano qu’est pénard sur son nuage depuis même pas 10jour, il se repose, il en a bien besoin …jusqu’à ce qu’un type débarque brusquement, se penche sur lui et lui demande « Ahhhh bonjour mon grand… comment tu t’appelles ? Qu’est ce que tu vas nous chanter comme chanson? Et ils sont où tes parents ? »………. Hihihi ^^


Revenons à Nico le nain, ce brave « passe partout » élyséen… test ADN qu’il dit !!! No comment…Je commence à le prendre drôlement en grippe « grincheux », surtout depuis que me sont parvenu les échos des refus systématiques de visa qu’avaient encaissé récemment tous les malheureux étudiants qui avaient presque touché des doigts la Harba à laquelle l’on rêve tous… Malgré avoir obtenu l’approbation des facs en question et s’être inscrit sur leurs listes officielles, malgré la détention de bourses, malgré avoir subit tout le testing linguistique obligatoire DALF, DELF et TCF qui te disent grosso modo que Tu Cause Français :

« Vous avez obtenu le niveau 6… la plus haute graduation de notre examen, vous êtes donc en mesure de tenir une conversation géo-politico-économico-social ou de regarder un film en comprenant parfaitement scénario et trame de l’histoire par exemple ;-) … hein ? mais ils se foutent du monde ma parole ! « De comprendre le scénario ?! » alors que c’est moi qu’ait pigé que Bruce Willis était mort depuis le début !!! Écoute moi bien cocotte, jte fait un cours de ciné quand tu veux des frères Gaumont à Kubrick en passant par Hitchcock et Orson Welles, vu ? Ils sont pas français c’est vrai… mais entre nous vos films « d’auteur » à la noix: silence interminables et caméra à l’épaule ou l’on ne fait que bouffer et se sauter, c’est pas vraiment ma tasse de thé…


Rien ! Walou ! Nada !... Nicolat, le speedy gonzales au nom de cancer, applique donc déjà sa politique de restriction des flux migratoires… on s’y attendait mais pas aussi vite. Bien que cet arriviste dextre ait toujours butiné sur les champs du front national, lui qui pendant toute sa compagne avait invité leurs pauvres brebis égarées à revenir dans le droit chemin d’une droite saine, où l’état d’esprit serait plus constructif que réactionnaire… le droit chemin ressemble de plus en plus à une autoroute N1, UMP, avec des barrages dressés par des vigils formés comme des videurs : diplôme de détection de facies suspectés d’africanisme ou de musulmanie, des radars toutes les bornes pour les bornée du champignon… mais avec son absence de justification et de transparence c’est son fameux ministère de l’immigration qui les dépasse et pas qu’un peu… « Ensemble » rime de plus en plus avec « chez vous » et finalement rien n’est possible…

Je fais pas ma parano réac. Mais soit c’est ça, soit c’est juste Mr le consul qu’a du au cours d’une soirée trop arrosée, ouvrir son attaché case, en sortir son tampon rouge « REFUSE » et massacrer tous les paplarts de demandes de visa en visant les photos d'identités suppliantes et bounioulesques... "REFUSE" su la tete de Naima, elle avait pourtant refait faire cette photos 04 fois jusqu'à l'obtention du sourire parfait qui ferra peut etre la difference... pas cette fois! que de disillusions...

Demain A l’ISM, j’aurai encore tout le loisir d’en déblatérer, puisque ça y est, c’est officiel, c’est la fin des jours bénis, the end of the Hollydays…Demain, je reprends du service, j’ignore encore duquel exactement…Une seule chose est sure, l’inspiration me reviendra d’un coup ! Ce bled a beaucoup de défauts mais au moins il a ce mérite : réveiller en nous esprit critique et soif d’expression...

mardi 28 août 2007

Petite remise en question existentielle...ça faisait lontemps!


J’avais l’intention de vous raconter comme promis, mes dix jours en villégiature à algier’s city. Dix jours de restos, de boites, de shopping et de cavalcade dans les rues et les dédales de cette ville que j’ai trouvée époustouflante, surtout comparée à la mienne…

Malheureusement, l’inspi, fait défaut et n’est pas au rendez-vous…. J’ai bien intégré que quand ça veux pas, ça veux pas! Stérile serait d’insister, l’obstination est par conséquent exclue, je m’en détourne donc et je zappe…
De toute façon, c’est ce que je fais pour beaucoup de choses, zapper… zapper de chaine, de resto, de personnes même, bref de problèmes. Je pense que c’est bien là le grand fléau de notre époque, on ne résout rien, on bascule vers autres choses, c’est plus facile.
On veut tout, tout de suite et dés que la manivelle à désirs bute contre un refus ou une déception, on arrête de la tourner, on ne force pas, on ne fait pas marche arrière, on n’essaye pas de comprendre la cause de l’obstacle, on l’abandonne juste pour une autre…


Il existe dans mon esprit une case, une des seules qui me restent ;) qui me sert de four tout… un bric à brac de désirs occultés, d’espérances délaissées et d’états d’âmes bafoués.

Tout le monde en a une, c’est en quelques sorte notre « sous le lit », notre tiroir du meuble de l’entrée, notre placard du haut… on y entasse des milliers de choses qui titillent notre conscience. C’est toujours la même chose, on ouvre, on rajoute, bien souvent on tasse un peu, on ne regarde jamais à l’intérieur, on ne range jamais, ce serait trop compliqué, on rajoute, on referme.

Tout le monde en a une et heureusement car, en un sens, c’est bien mieux ainsi, sinon il y aurait surcharge de privations, de frustrations et de ressentiments. On ne serait plus capables d’affronter le quotidien. On ne serait plus capable de revêtir immuablement ce masque.
Pas la peine de dire que vous êtes l’exception qui confirme la règle, ne vous défendez pas d’être vrai et nature en permanence, sans jugement aucun, je me permettrai de dire que c’est faux. Faux, nous le sommes tous un peu, et c’est bien normal, vous imaginez la déferlente de sentiments qui dévasterait nos petites vies où la loi du paraître reste maitresse… trop de larmes, trop de colère, trop d’amour aussi, ce n’est pas bon, les gens tiqueraient, ils n’ont pas l’habitude…
Le dégout, les récriminations, la course effrénée vers le plus et le mieux, l’essoufflement et l’épuisement qui en découlent, vous, en train de râler, et d’envier … tout ça, ils peuvent encore gérer mais n’allez pas plus loin, vous les mettriez mal à l’aise.
Les sentiments, ils n’aiment pas, ils les appellent vulgairement du déballage, du déboutonnage... Ils n’en sont pas clients et quand bien même ils oseraient s’y soumettre, ils les réservent à leurs journaux intimes ou à leur psys, mais vous n’y aurait jamais droit… ça ne se fait pas. Alors la moindre des choses serait que vous vous cantonniez à leur servir la réciproque !

Donc quand on me demande un sourire amical et des intonations festives dans la voix, « alors Amira ? ca va ? » Je sais ce qu’il me reste à faire…c’est machinal ! AUTOMATIQUE ! « ca va ca va, la routine quoi… et toi ? ».
Décryptage : deux fois le « ca va » ça évite le « bien ? » qui suit normalement l’interrogatoire civilisé d’usage, vous leur faites faire des économies d’entregents ! Plus c’est sommaire, plus vite on passera à autre chose ! « La routine » c’est parce que si ca va trop bien, ils n’aiment pas, ça leur rappelle leur triste existence, parce que, attend, tu va bien mais tu ne va pas mieux qu’eux ! Faut pas charrier quand même !tu les rassure en leur disant que toi aussi, tu t’enlyses dans les rouages de la quotidienneté, « et toi ? » Politesse oblige.
Et voilà ! Tout le monde est content. Pas la peine de répondre un truc du genre « à vrai dire, pas très fort » ou pire de faire de l’humour, genre « en fait, un sacré dilemme me taraude l’esprit : corde, médicaments, neuf millimètre ou tailladage de poignets à la bonne franquette, t’en penses quoi ? » la dernière fois que je l’ai fait, ça a fait un BID total !

Ces rôles que nous jouons jours après jours, ce masque qui nous va si bien et que d’ailleurs- et c’est bien naturel-, nous adaptons aux personnes, aux lieux et aux instants, nous ne pouvons le revêtir qu’à condition d’éluder avec une très grande habilité nos pensées les plus profondes, celles que l’on déteste tant évoquer, que l’on regrette, que l’on déplore, que l’on hait et qui nous rongent, que l’on hait parce qu’elles nous rongent. C’est là, qu’intervient la fameuse boite.

Le hic c’est que par moment on n’en peut plus, la coupe est pleine, la boite aussi, on ouvre la soupape, les masques tombent et fondent, notre vrai « nous » fait intrusion dans nos vies si bien réglées et en général…ça nous emmerde. On déprime parce qu’on ne fait que touiller le pot à kaka, et ressasser nos vieux démons que l’on croyait à jamais vaincus. Ils sont bien là...
La poudre aux yeux que l’on se jetait à la figure est en rupture de stock et brutalement on voit, tellement bien que ça nous aveugle. Notre réalité est redéfinie et l'on ce retrouve encore plus désarmés que les 12 mecs dans l'allégorie de la caverne de Platon… pauvres de nous…

On s’aperçoit alors que rien n’est réglé, tout est resté tel quel et cet affreux sentiment de n’avoir pas avancé d’un pouce est insoutenable.
Quoi ? On n’aurait donc pas changé ? Pas tiré de leçons ? Ces choses que l’on croyait avoir surmontées nous anéantissent toujours autant tant d’années plus tard ? On peut quand même pas faire du surplace affectif pendant des années ? Si ? ET BEN OUE !… Même erreurs de jugements, même manie de reproduire les même schémas foireux, même tracas, même fracas, même mal être, même incompréhension.

Question :
Qu’est ce qu’on en fait de la boite ?
Au royaume des oubliettes? Ça ne durera qu’un temps…
l’ouvrir ? Et cela, même si l’analyse de son contenu démolit nos certitudes sans pour autant aboutir à un résultat constructif ?... j’hésite un peu.
Parce qu’au fond le problème dans tout ça, c’est que bien souvent, les tourments sont insolubles, les équations irresolvables et récurrentes. Ils font partie intégrante de nos êtres et je m’aperçois qu’il ne faut ni les refouler, ni les occulter, ni les ruminer. La solution serait peut être de juste les assumer, les digérer et de composer avec... plus facile à dire qu’à faire…

« Bigger and Stronger », tout ce que je rêverais d’être est également le titre d’une des premières chansons de Chris Martin aux tous débuts de Coldplay. Écoutez la, chargez votre mule de la télécharger…pure, gracieuse et transcendante. 3min12 de géni brut. Elle me celle les yeux, m’ouvre le cœur et m’apaise l’esprit… j’en ai besoin. vivement l'hosto, labas au moins je n'ai ni le temps, ni la prétention de m'apitoyer sur mon sort...

vendredi 24 août 2007

Gare aux cons!


Youpala boum! mes amis, me revoici, après 10jours d’exil, on pourrait croire que ça fait du bien de revenir à la maison. Il n’en est rien... Surtout que j’ai ré-atterri (si jpeux m’exprimer ainsi) une 2eme fois dans cette abomination de gare qui m’a pour le moins échaudé déjà à l'allée… Alors, avant dvous faire un ptit rapport détaillé sur ma virée à Alger la blanche, el behdja et tout et tout, ptit billet sur mon lieu de départ et malheureusement d’arrivée… commençons par le commencement, la gare.

5heure du mat et moi… Moi, à la gare routière d’Annaba. Moi, qui imaginais un ptit truc pittoresque, des bus bien garés faisant cracher leurs pots d’échappements réchauffant ainsi le matin frisquet et silencieux… j’y vais le cœur léger, prête pour de nouvelles aventures, des étoiles pleins les yeux, encaissant sans une cerne la nuit d’insomnie de l’angoisse pré-départ…
Haaaaaaaaa ?!!! M’écris ai- je avec effrois (bon d’accord c’est une phrase de bouquin, genre Agatha Christie, mais on n’a pas souvent l’occas dle dire! et puis ya un moment que j'ai pas écris, je grippe un peu au demarrage! jreprend…) Haaaaaaaaaa!!!!!!! m’écris ai-je donc avec effrois, (m’écris ai-je bien sur intérieurement parce que sinon je n’aurais pas fait long feu à Bronx city. )

Qu’est ce que c’est que ce truc ? c’est pas possible, jcauchmardise… Non, c’est ça jcauchemardise jvais pas tarder à me réveiller. Jme pince…merde ! back to reality, it’s reality !

Je sais pas par ou commencé niveau description, jpourrais vous donner des exemples, un peu du style, nord dla bande de gaza, ou paysage où l’ouragan Mitch aurait fait 03 ptits tours et puis s’en vont… jpourrais vous déballer un florilège d’adjectifs comme en regorge tant la langue française … lieu de désolation, d’extrême affliction, ravagé, dévasté, ruiné, carrément ni***é quoi.
C’est un peu flou ? Vous penser que j’exagère ? J’arrête de passer du coq à l’âne et je procède méthodiquement…
Sens par sens ok ? Histoire de ne pas dégueuler d’un coup...
VUE : dépeuplement (à part quelques têtes à la Tony Montana), saleté, boue, détritus, rats, égouts, carrelage défoncé, poutres en branle sur le point de s’effondrer… Bref les contes de la crypte quoi ! La convivialité en moins.
ODORAT : ya des moments ou plutôt des lieux, ma parole, ou l’on rêverait d’être anosmique. Ammoniaque, Ammoniaque et encore Ammoniaque. Manière scientifico-à peut pré-ienne de dire Pisse, Pisse, Pisse. Une puanteur indescriptible qu’a foutue une sacrée raclée à mes pauvres narines.
OUIE : aie ! J’ai eu droit à des alexandrins de vulgarité…des associations surprenante, y’en a qui innove en la matière…résultat : bagarre de deux ducons finis et otite chronique for me.
TOUCHER et GOUT:... J’ suis pas si cruche tout de même !

Bref, jme retrouve embarquée dans un drôle de trip mais avant djetter l’ancre définitivement, jfile à la salle de réservation. Salle de réservation, c’est un bien grand mot, n’imaginez surtout pas une nana bien sous tous rapports affichant un sourire Colgate soutenu mais pas trop, façon vendeuse de bagnole, derrière un comptoir, ordi, registre, stylo bic… pas du tout ! un type affalé dans un Chesterfield d’antiquité duquel il manque 24 boutons laissant -comme si le machin avait été criblé de balles- des trous par lesquels dla laine miteuse commence déjà à se faire la malle. Une table en bois mité comme tout le reste sur laquelle trône à coté du paquet de clopes bon marché, une souche de billets qui paye pas de mine (mais qu’en revanche je payerai en faisant grise mine). Il m’en arrache un en ne suivant -bien sur- aucun des pointillés fait pour, et ce grâce à un index orteilleux et poisseux recouvert de 500cc de salive dont la couleur été plus ou moins douteuse… (Elle avait une couleur ! wallah !). Il lève les yeux vers moi, me scanne des sandales au serre tète et m’aboie à la face Tmanine Elfe A yOukhti… oukhtek ? C’est l’inceste national ce bled…
800da, ça reste pas cher surtout quand tu sais qu’il faut rajouter un zéro de plus pour y aller en avion, patienter bien évidemment à cause des retards dans un aérodrome pourri pendant 10h, c'est-à-dire pas loin du temps nécessaire pour y aller en bus, tout ça pour te farcir un vieux Fokker aux hublots chattertonés et aux décollage et atterrissage très approximatifs. Mieux vaut encore rouler et voir du pays.

On peut dire que le guichetier était sympa, surtout comparé aux 45 zonards qui me regardaient en chiens de faïence pendant que je m’afférais à me sortir de ce pétrin. Ah ! parce que j’oublie peut être dle préciser même si jle sous entend très fort mais… à la gare, gare aux garçon, aux gars cons quoi... qui se gargarisent en regardant l’air gargantuesque tes chasses gardées.

Quand je pense que notre wali adoré n’a rien de mieux à foutre que de lancer une opération "espaces verts": c'est à dire, refaire les trottoirs et ratiboiser les dizaines de palmiers lilliputiens qu’ils n’ont pas arrêté dplanter depuis que je suis née et qui ne poussent jamais. C’est pas les mauvaises herbes qu’il faut supprimer mais tes responsables des transports et de l’urbanisme …hého ? tu m’entend ? misieurs le dirigeant ?! Alerte spéciale, faudrait ptetre s’y mettre là maintenant non ? et te pencher sur le premier lieu que découvre un voyageur en arrivant dans ton humble demeure.. Ça la fou mal quand même, que tes hôtes posent pieds et valises à Amityville ou la gare du diable, pendant que la maitresse de maison fait mumuse avec les hortensias et les œillets… Welcome!

Voilà voilà, j’amorce donc trés mal ce périple, ce qui m'encourage de plus en plus à l'entreprendre d'ailleurs... En y repensant plus tard jpourrai toujours me dire :
"Souviens toi… l’été dernier, quand la Hantise d’une Urban Legend ou d’une Destination Finale causa ta Psychose et te contraint à un Silence d’Agneaux…
Quand au milieu de cette Misery, grace à tes Eye et à ton Sixième Sens tu Saw, The Others et leurs Mimic qui te regardaient comme une Mutante et tu eu envie de Scream mais tu te retenu et tu tenfuis pour ne pas être encore plus longtemps une Résident Evil."