mardi 28 août 2007

Petite remise en question existentielle...ça faisait lontemps!


J’avais l’intention de vous raconter comme promis, mes dix jours en villégiature à algier’s city. Dix jours de restos, de boites, de shopping et de cavalcade dans les rues et les dédales de cette ville que j’ai trouvée époustouflante, surtout comparée à la mienne…

Malheureusement, l’inspi, fait défaut et n’est pas au rendez-vous…. J’ai bien intégré que quand ça veux pas, ça veux pas! Stérile serait d’insister, l’obstination est par conséquent exclue, je m’en détourne donc et je zappe…
De toute façon, c’est ce que je fais pour beaucoup de choses, zapper… zapper de chaine, de resto, de personnes même, bref de problèmes. Je pense que c’est bien là le grand fléau de notre époque, on ne résout rien, on bascule vers autres choses, c’est plus facile.
On veut tout, tout de suite et dés que la manivelle à désirs bute contre un refus ou une déception, on arrête de la tourner, on ne force pas, on ne fait pas marche arrière, on n’essaye pas de comprendre la cause de l’obstacle, on l’abandonne juste pour une autre…


Il existe dans mon esprit une case, une des seules qui me restent ;) qui me sert de four tout… un bric à brac de désirs occultés, d’espérances délaissées et d’états d’âmes bafoués.

Tout le monde en a une, c’est en quelques sorte notre « sous le lit », notre tiroir du meuble de l’entrée, notre placard du haut… on y entasse des milliers de choses qui titillent notre conscience. C’est toujours la même chose, on ouvre, on rajoute, bien souvent on tasse un peu, on ne regarde jamais à l’intérieur, on ne range jamais, ce serait trop compliqué, on rajoute, on referme.

Tout le monde en a une et heureusement car, en un sens, c’est bien mieux ainsi, sinon il y aurait surcharge de privations, de frustrations et de ressentiments. On ne serait plus capables d’affronter le quotidien. On ne serait plus capable de revêtir immuablement ce masque.
Pas la peine de dire que vous êtes l’exception qui confirme la règle, ne vous défendez pas d’être vrai et nature en permanence, sans jugement aucun, je me permettrai de dire que c’est faux. Faux, nous le sommes tous un peu, et c’est bien normal, vous imaginez la déferlente de sentiments qui dévasterait nos petites vies où la loi du paraître reste maitresse… trop de larmes, trop de colère, trop d’amour aussi, ce n’est pas bon, les gens tiqueraient, ils n’ont pas l’habitude…
Le dégout, les récriminations, la course effrénée vers le plus et le mieux, l’essoufflement et l’épuisement qui en découlent, vous, en train de râler, et d’envier … tout ça, ils peuvent encore gérer mais n’allez pas plus loin, vous les mettriez mal à l’aise.
Les sentiments, ils n’aiment pas, ils les appellent vulgairement du déballage, du déboutonnage... Ils n’en sont pas clients et quand bien même ils oseraient s’y soumettre, ils les réservent à leurs journaux intimes ou à leur psys, mais vous n’y aurait jamais droit… ça ne se fait pas. Alors la moindre des choses serait que vous vous cantonniez à leur servir la réciproque !

Donc quand on me demande un sourire amical et des intonations festives dans la voix, « alors Amira ? ca va ? » Je sais ce qu’il me reste à faire…c’est machinal ! AUTOMATIQUE ! « ca va ca va, la routine quoi… et toi ? ».
Décryptage : deux fois le « ca va » ça évite le « bien ? » qui suit normalement l’interrogatoire civilisé d’usage, vous leur faites faire des économies d’entregents ! Plus c’est sommaire, plus vite on passera à autre chose ! « La routine » c’est parce que si ca va trop bien, ils n’aiment pas, ça leur rappelle leur triste existence, parce que, attend, tu va bien mais tu ne va pas mieux qu’eux ! Faut pas charrier quand même !tu les rassure en leur disant que toi aussi, tu t’enlyses dans les rouages de la quotidienneté, « et toi ? » Politesse oblige.
Et voilà ! Tout le monde est content. Pas la peine de répondre un truc du genre « à vrai dire, pas très fort » ou pire de faire de l’humour, genre « en fait, un sacré dilemme me taraude l’esprit : corde, médicaments, neuf millimètre ou tailladage de poignets à la bonne franquette, t’en penses quoi ? » la dernière fois que je l’ai fait, ça a fait un BID total !

Ces rôles que nous jouons jours après jours, ce masque qui nous va si bien et que d’ailleurs- et c’est bien naturel-, nous adaptons aux personnes, aux lieux et aux instants, nous ne pouvons le revêtir qu’à condition d’éluder avec une très grande habilité nos pensées les plus profondes, celles que l’on déteste tant évoquer, que l’on regrette, que l’on déplore, que l’on hait et qui nous rongent, que l’on hait parce qu’elles nous rongent. C’est là, qu’intervient la fameuse boite.

Le hic c’est que par moment on n’en peut plus, la coupe est pleine, la boite aussi, on ouvre la soupape, les masques tombent et fondent, notre vrai « nous » fait intrusion dans nos vies si bien réglées et en général…ça nous emmerde. On déprime parce qu’on ne fait que touiller le pot à kaka, et ressasser nos vieux démons que l’on croyait à jamais vaincus. Ils sont bien là...
La poudre aux yeux que l’on se jetait à la figure est en rupture de stock et brutalement on voit, tellement bien que ça nous aveugle. Notre réalité est redéfinie et l'on ce retrouve encore plus désarmés que les 12 mecs dans l'allégorie de la caverne de Platon… pauvres de nous…

On s’aperçoit alors que rien n’est réglé, tout est resté tel quel et cet affreux sentiment de n’avoir pas avancé d’un pouce est insoutenable.
Quoi ? On n’aurait donc pas changé ? Pas tiré de leçons ? Ces choses que l’on croyait avoir surmontées nous anéantissent toujours autant tant d’années plus tard ? On peut quand même pas faire du surplace affectif pendant des années ? Si ? ET BEN OUE !… Même erreurs de jugements, même manie de reproduire les même schémas foireux, même tracas, même fracas, même mal être, même incompréhension.

Question :
Qu’est ce qu’on en fait de la boite ?
Au royaume des oubliettes? Ça ne durera qu’un temps…
l’ouvrir ? Et cela, même si l’analyse de son contenu démolit nos certitudes sans pour autant aboutir à un résultat constructif ?... j’hésite un peu.
Parce qu’au fond le problème dans tout ça, c’est que bien souvent, les tourments sont insolubles, les équations irresolvables et récurrentes. Ils font partie intégrante de nos êtres et je m’aperçois qu’il ne faut ni les refouler, ni les occulter, ni les ruminer. La solution serait peut être de juste les assumer, les digérer et de composer avec... plus facile à dire qu’à faire…

« Bigger and Stronger », tout ce que je rêverais d’être est également le titre d’une des premières chansons de Chris Martin aux tous débuts de Coldplay. Écoutez la, chargez votre mule de la télécharger…pure, gracieuse et transcendante. 3min12 de géni brut. Elle me celle les yeux, m’ouvre le cœur et m’apaise l’esprit… j’en ai besoin. vivement l'hosto, labas au moins je n'ai ni le temps, ni la prétention de m'apitoyer sur mon sort...

vendredi 24 août 2007

Gare aux cons!


Youpala boum! mes amis, me revoici, après 10jours d’exil, on pourrait croire que ça fait du bien de revenir à la maison. Il n’en est rien... Surtout que j’ai ré-atterri (si jpeux m’exprimer ainsi) une 2eme fois dans cette abomination de gare qui m’a pour le moins échaudé déjà à l'allée… Alors, avant dvous faire un ptit rapport détaillé sur ma virée à Alger la blanche, el behdja et tout et tout, ptit billet sur mon lieu de départ et malheureusement d’arrivée… commençons par le commencement, la gare.

5heure du mat et moi… Moi, à la gare routière d’Annaba. Moi, qui imaginais un ptit truc pittoresque, des bus bien garés faisant cracher leurs pots d’échappements réchauffant ainsi le matin frisquet et silencieux… j’y vais le cœur léger, prête pour de nouvelles aventures, des étoiles pleins les yeux, encaissant sans une cerne la nuit d’insomnie de l’angoisse pré-départ…
Haaaaaaaaa ?!!! M’écris ai- je avec effrois (bon d’accord c’est une phrase de bouquin, genre Agatha Christie, mais on n’a pas souvent l’occas dle dire! et puis ya un moment que j'ai pas écris, je grippe un peu au demarrage! jreprend…) Haaaaaaaaaa!!!!!!! m’écris ai-je donc avec effrois, (m’écris ai-je bien sur intérieurement parce que sinon je n’aurais pas fait long feu à Bronx city. )

Qu’est ce que c’est que ce truc ? c’est pas possible, jcauchmardise… Non, c’est ça jcauchemardise jvais pas tarder à me réveiller. Jme pince…merde ! back to reality, it’s reality !

Je sais pas par ou commencé niveau description, jpourrais vous donner des exemples, un peu du style, nord dla bande de gaza, ou paysage où l’ouragan Mitch aurait fait 03 ptits tours et puis s’en vont… jpourrais vous déballer un florilège d’adjectifs comme en regorge tant la langue française … lieu de désolation, d’extrême affliction, ravagé, dévasté, ruiné, carrément ni***é quoi.
C’est un peu flou ? Vous penser que j’exagère ? J’arrête de passer du coq à l’âne et je procède méthodiquement…
Sens par sens ok ? Histoire de ne pas dégueuler d’un coup...
VUE : dépeuplement (à part quelques têtes à la Tony Montana), saleté, boue, détritus, rats, égouts, carrelage défoncé, poutres en branle sur le point de s’effondrer… Bref les contes de la crypte quoi ! La convivialité en moins.
ODORAT : ya des moments ou plutôt des lieux, ma parole, ou l’on rêverait d’être anosmique. Ammoniaque, Ammoniaque et encore Ammoniaque. Manière scientifico-à peut pré-ienne de dire Pisse, Pisse, Pisse. Une puanteur indescriptible qu’a foutue une sacrée raclée à mes pauvres narines.
OUIE : aie ! J’ai eu droit à des alexandrins de vulgarité…des associations surprenante, y’en a qui innove en la matière…résultat : bagarre de deux ducons finis et otite chronique for me.
TOUCHER et GOUT:... J’ suis pas si cruche tout de même !

Bref, jme retrouve embarquée dans un drôle de trip mais avant djetter l’ancre définitivement, jfile à la salle de réservation. Salle de réservation, c’est un bien grand mot, n’imaginez surtout pas une nana bien sous tous rapports affichant un sourire Colgate soutenu mais pas trop, façon vendeuse de bagnole, derrière un comptoir, ordi, registre, stylo bic… pas du tout ! un type affalé dans un Chesterfield d’antiquité duquel il manque 24 boutons laissant -comme si le machin avait été criblé de balles- des trous par lesquels dla laine miteuse commence déjà à se faire la malle. Une table en bois mité comme tout le reste sur laquelle trône à coté du paquet de clopes bon marché, une souche de billets qui paye pas de mine (mais qu’en revanche je payerai en faisant grise mine). Il m’en arrache un en ne suivant -bien sur- aucun des pointillés fait pour, et ce grâce à un index orteilleux et poisseux recouvert de 500cc de salive dont la couleur été plus ou moins douteuse… (Elle avait une couleur ! wallah !). Il lève les yeux vers moi, me scanne des sandales au serre tète et m’aboie à la face Tmanine Elfe A yOukhti… oukhtek ? C’est l’inceste national ce bled…
800da, ça reste pas cher surtout quand tu sais qu’il faut rajouter un zéro de plus pour y aller en avion, patienter bien évidemment à cause des retards dans un aérodrome pourri pendant 10h, c'est-à-dire pas loin du temps nécessaire pour y aller en bus, tout ça pour te farcir un vieux Fokker aux hublots chattertonés et aux décollage et atterrissage très approximatifs. Mieux vaut encore rouler et voir du pays.

On peut dire que le guichetier était sympa, surtout comparé aux 45 zonards qui me regardaient en chiens de faïence pendant que je m’afférais à me sortir de ce pétrin. Ah ! parce que j’oublie peut être dle préciser même si jle sous entend très fort mais… à la gare, gare aux garçon, aux gars cons quoi... qui se gargarisent en regardant l’air gargantuesque tes chasses gardées.

Quand je pense que notre wali adoré n’a rien de mieux à foutre que de lancer une opération "espaces verts": c'est à dire, refaire les trottoirs et ratiboiser les dizaines de palmiers lilliputiens qu’ils n’ont pas arrêté dplanter depuis que je suis née et qui ne poussent jamais. C’est pas les mauvaises herbes qu’il faut supprimer mais tes responsables des transports et de l’urbanisme …hého ? tu m’entend ? misieurs le dirigeant ?! Alerte spéciale, faudrait ptetre s’y mettre là maintenant non ? et te pencher sur le premier lieu que découvre un voyageur en arrivant dans ton humble demeure.. Ça la fou mal quand même, que tes hôtes posent pieds et valises à Amityville ou la gare du diable, pendant que la maitresse de maison fait mumuse avec les hortensias et les œillets… Welcome!

Voilà voilà, j’amorce donc trés mal ce périple, ce qui m'encourage de plus en plus à l'entreprendre d'ailleurs... En y repensant plus tard jpourrai toujours me dire :
"Souviens toi… l’été dernier, quand la Hantise d’une Urban Legend ou d’une Destination Finale causa ta Psychose et te contraint à un Silence d’Agneaux…
Quand au milieu de cette Misery, grace à tes Eye et à ton Sixième Sens tu Saw, The Others et leurs Mimic qui te regardaient comme une Mutante et tu eu envie de Scream mais tu te retenu et tu tenfuis pour ne pas être encore plus longtemps une Résident Evil."

samedi 11 août 2007

Oyez Oyez, avis à la population!

je pars à Alger (déstination commune mais déstination quand même!) toute seule en bus!
j'ai prévu dans mon sac, un énorme pôt de nutella avec une petite cuillere et deux bouquins, en plus de mon mp3, ça devrait aller.
espère apprécier le voyage, arriver vivante, ne pas me paumer, ne pas mfaire gruger et passer un agréable séjour en visitant à la indiana jones notre chère capitale!
je vous ammenerai des photos! à trés vite...

vendredi 10 août 2007

Qu’elle journée de merde…!!!


D’accord on a tous nos journées sans, celles du genre à nous faire regretter d’avoir foutu notre panard gauche hors du pieux si douillé.
D’accord on ne nous a que trop souvent répéter ce vieil adage sur un ton de préférence sirupeux sensé nous réconforter : «Mais tu sais ma puce, dans la vie, ya des hauts, ya des bas c’est comme ça, on n’y peut rien». En plus imagé, ça donnerait façon Zazie « Roooodéo, c’est la vie, pas le paradis ».
Ok ! D’accord ça peut pas toujours être toujours tiptop formid, faut même encaisser quelques cata de temps en temps, parait que ça forge. Mais là…. Là, c’est plus une baisse de régime ni le creux d’une quelconque vague. Là, c’est panne sèche et tsunami. On est aux enfers et comme dit Fellag, on creuse! vous l’aurez compris, l’humeur du jour c’est :
p***t ! Quelle journnée de merde !
Puisque, et vous l’avez sans doute remarqué à la télé comme ailleurs, la mode est aux classements, j’inclus directement celle-ci dans mon Guinness perso et j’imagine déjà les commentaires passionnés de nelson monfort (les majuscules imposent une prononciation accentuée et maniérée, mais jcompte sur votre imagination débordante ;)):

""Amira surnommée « miss paratonnerre à connards » s’est hissée à la première marche du podium de la sacro-sainte catégorie « pédaleuses dans le yoghourt ». Elle Rafle Le Record Du Monde Du Cafard devançant même Dalida, Maryline Monroe, Ségolène Royal et Magalie de la star Ac4.

Interviewée tout à l’heure, elle confessa s’être farcie a really day of shit, sans doute à l’origine de cette névrose post traumatique. MAlheuresement la championne n’est plus là pour nous en parler puisqu’elle s’est jeté à 23h12 d’un pont haut de 9metre57 et oui, ce sont les aléas du direct, zhe sho must go on ! ""

Bon, vu que j’habite au 1er et que quand même, faut pas déconner, le saut dl’ange c’est pas pour moi, jvous donne un rapide aperçut dla situation :

Primo, Panne de réveil.
Mon tel qui en passant vient à peine de renaitre de ses cendres m’extirpe d’un sommeil refuge et réparateur, une amie hospitalisée dans une clinique m’appelle à la rescousse, ça commence fort ; mais pour l’instant je ne me suis pas encore confrontée au genre humain… ca peut encore aller.
J’arrive sur les lieux, je siffle un cawa bien corsé à l’accueil, histoire d’avoir les yeux en face des orbites, et me dirige vers le bureau du toubib.
Prise de bec avec le boudin qui lui sert de secrétaire, une espèce de grognasse mal baisée qui jouit rien qu’à l’idée dme faire perdre temps, patience et self control …
Recours à contre cœur à la mythomane qui sommeil en moi en me présentant donc comme confrère de son employeur soit disant au courant de mon arrivée.
La subalterne su et alterne donc entre excuses et pseudo courtoisie, bégaie, s’aplatit, rougit, disparaît.
Brève discussion avec Doc qui vulgarisait tellement ce qu’il débitait qu’à la fin jpigais même plus… « haye a3ndha el mrara taha mélhouba… » « hein ?... Vous voulais dire, une cholécystite alithiasique aiguë c’est cela ? » il a fait sa médecine ou Hypocrate l’hypocrite pour ce foutre de notre gueule à ce point en nous faisant casquer des sesterces en pagaille? Au CLUB MEDecine, formule accélérée?

Bon, là ca y est j’ai pigé ce sera pas beautiful day de U2 la bande son d’aujourd’hui, la bonne nouvelle c’est que mon amie n’a rien de grave.
Je sors, jm’assois dans la bagnole, mets la clim et Jim Morrison à fond.
J’érafle la voiture sur le trottoir à cause du travail simultané de 2 énergumènes super synchro: un chauffard qu’avait le feu au rectum et qu’a fait une pointe de 130km en me doublant pour s’arrêter comme un con, 5sec après, au feu rouge juste devant et le piéton de service, bien sur ! un pois chiche dans la caboche qui traverse comme d’hab n’importe comment et pile au bon moment…des âmes sœurs ces deux là.
jrentre, parait qu’on va à la plage « et si on essayé celle où l’on ne va jamais ? » « jla sens pas celle là » j’aurais du écouté Pascal et dans le doute m’abstenir, j’y vais quand même pour faire plaisir à mes petites sœurs, je suis trop gentille. Résultat :
J’ai du loupé un épisode cette saison mais la plage, du moins celle là le weekend, (toch pour les intimes, où pour info jn’avais pas mis les pieds depuis un moment) , c’est devenu gandoura, marmaille qui chiale, enterrement de pastèques et gargarisassions à la chorba en bouteille. Les maillots 2pieces, chapeaux, lunettes, bouquin c’est HAS BEEN.

Du coup jfais grève, jbouquine un peu, jnage pas, surtout que ça aurait trop fait plaisir aux 200 homus érectus littéralement captivés par le revêtement malpigien kératinisé pauvre en mélanine de mon épiderme.
Ces obsédés apparemment très portés sur la bagatelle, mzieutaient en retroussant les babines et en montrant les crocs comme si jm’étais réincarner en steak tartare ...

Faut se soigner les mecs, faites une thérapie de groupe les gars ! Hein Omar ? Faut réagir là ! Tous des incontinents dla braguette ma parole ! Sevran n’a pas tort, faut tous les castrer…

On rentre… il était temps.
Douche rapidos.
Ressortie.
Annulation de ce que je devais faire à, cause d’une connaissance, pardon d’une ex-connaissance qui en plus de me pauser un lapin, s’excuse même pas et éteint son portable.
Pfffff.
Virée familiale improvisée.
Visite courtoise chez géniteur mal luné.
Prise de tête paternelle.
Retour catastrophé.
Migraine.
Insomnie.

Décidément ce bon vieux Jean Paul avait raison, l’enfer c’est les autres.
jme consolerai en me disant que ya pire et que même si l'herbe est plus verte dans le jardin de mon voisin, jle laisserai s’emmerder à la tondre…on fait avec ce qu’on a.

En attendant ce que je confirme de plus en plus avec le temps et l’expérience, c’est qu’il ne faut compter que sur soi même…
Moi, qui ai la fâcheuse tendance à escompter que le comportement des gens à mon égard s’avoisine du mien en circonstances inverses, dois absolument me rendre à l’évidence. Ça ne marche pas comme ça. Si je continue à mettre les personnes surtout celles auxquelles je tiens sur un piédestal à les mystifier, à les idéaliser et à les surestimer je serais toujours déçue.

La solution pour ne pas tomber des nues à chaque fois, c’est de ne compter sur personne, rien, nada, niente.
Ainsi, on ne sera jamais étonné lorsque les relations que nous vivions se confirmeront unilatérales et nullement réciproques… et si jamais par miracle, un jour, quelqu’un avait un geste ou une pensée qui nous réjouissait ou nous apaisait, on ne serait qu’agréablement surpris. Plus facile à dire qu’à faire… espère seulement ne pas finir seule, vielle, moche et bouffée par mes chats ;(

dimanche 5 août 2007

Trop d’inspiration tue l’inspiration…


Constatant avec consternation cette tristounette période d’infertilité intellectuelle et artistique que je traverse (et oui, jdéprime…), j’ai décidé de mettre à profit ce terrible manque de sujets pour en faire un.

Il est 2h du mat et me voici devant mon écran à essayer, en prenant une grande expiration, de retrouver un peu…d’inspiration.
Je ne sais plus si je n’ai plus rien à dire ou si, au contraire, j’en ai tellement gros sur le cœur et les axones que rien que de faire le trie dans le capharnaüm de mes lubies, me décourage au plus haut point. Toujours est-il que quand j’y mets tant bien que mal un brin d’ordre, le bilan et vachement triste: je suis complètement blasée. Parfaitement blasée…Comme quand ma mère sortait le soir et qu’elle me laissait seule avec…pardon, jm’égard un peu là.

Je crois qu’avant d’en arriver à cet état d’esprit là, en l’occurrence summum du défaitisme, on passe obligatoirement par une période de révolte, on veut changer le monde, les gens, les mentalités, on s’en croit capable et on se nourrit d’optimiste révolutionnaire. On se raccroche à cette merveilleuse idée sensé dire que le plus beau reste à faire, et plus important encore, qu’on peut le faire, on s’y raccroche comme à une bouée qui nous maintient la tête hors d’un abyme certain...
N’empêche que la bouée, ça fait un bail qu’elle est percée et pas qu’un peu et m’a tête elle, elle a sombré… en même temps que mon cœur sans doute.
Alors, après avoir eu mon compte de déceptions, de cassages de gueule et de fiasco en tout genre jcommence à voir les choses d’un autre œil, d’un œil plus septique, plus désabusé, comme désenchanté.
jme surprend à dire spontanément ces répliques qu'il n'y a pas si longtemps je trouvais connes à mourir : et vas y que jte sorte des « c’est toujours comme ça, ça m’étonne pas! Et ben quoi ? T’es pas au bout dtes surprises avec les arabes !» des « Y’en a marre, tout merde, tout part à volo » mais surtout des « putain qu’est ce que je fous là ? Mais putain, KESKE JE FOUS LA ??!» et je vous fais grâce des plus inspirées. Et puis cette incontournable onomatopée tellement révélatrice de mes états d’âme à ces moments précis… : PFFFFFFFFFFFF

petite parenthèse : Pour ceux qui me connaissent le moins et qui aurez été choqués par le « putain » cité ci-dessus, sachez mes chers amis que comme je le répète souvent à ma mémé adorée qui s’offusque devant ce qu’elle prend pour dla vulgarité, que ce mot, en plus d’être potentiellement source éphémère de défoulement (ça soulage et dieu seul sais à quel point on en a besoin), n’est absolument plus considéré comme telle bien que sémantiquement parlant il n’en reste pas moins grossier j’en conviens. C’est devenu une Conjonction De Coordination, vous connaissez la formule mémotechnique?! « Mais Putain Ou Et Donc Or Ni Car ? ».

J’en étais où ? Ah oui ! Donc jm’énerve, jdéplore la connerie ambiante et jfini légèrement par ressembler à ce genre de personne que j’exècre tant, amères, narcissiques, condescendantes et renfrognées.
Mais purée ! c’est que quand même, ya vraiment quoi faire peter l’emmerdomètre à la longue ! Rien ne marche. Tout patauge. Tout part en vrille. Tout dure des heures. Tout est cher. Tous sont navrants d’idiotie, d’illogique et d’absence de principes. Toutes sont exaspérantes, futiles et superficielles en attente d’une greffe de cerveau ou du jumelage d’un autre de préférence masculin. Et le pire c’est tout cet enrobage équerrant d’auto suffisance et de complaisance, sans doute les uniques joies de l’ignorance.


Alors en un éclair de lucidité jme ravise. Non ! Ça ne m’arrivera pas ! Pas à moi ! Je réponds à mon propre SOS et je sauve mon âme car c’est bien de mon âme dont il s’agit. Je dois absolument l’éloigner du guêpier du fatalisme dans lequel on tombe si facilement. Et quitte à la recevoir et de façon récurrente « in the baba », même si ce bled n’est qu’un immense chantier et même si la majorité des gens est …comment dire… dépassée, rien n’est fatalité. Après tout, cn’est pas dsa faute au pauvre peuple. Des décennies passées à reproduire des automatismes pavloviens, à résoudre des dilemmes Cornélien, à accomplir des travaux Herculéen, à vivre en huit clos Sartrien et à subir des procès Stalinien dans une société Kafkaïenne, le résultat est finalement légitime.

Voilà ! Jcrois que ça va pour ce soir, espère être de meilleur poil demain matin, en attendant je m’en vais me faire consoler dans les bras de Morphée en espérant qu’il ne m’ait pas encore posé de lapin…