vendredi 19 octobre 2007

Trop de Gastro tue la Gastro!!!


Rude semaine, moral et batteries à plat, humeur massacrante…
Le monticule de cours de gastro-entérologie et de chir qui trône sur mon bureau me nargue cruellement tous les matins. je constate atterrée tous les soir qu’il ne s’est pas aminci d’un yota…
Trop de Gastro tue la Gastro, je frôle l’indigestion….
les exams arrivent à pas de géants, que dis-je, les exams sont là et au lieu de foncer dans le tat sans trop me poser de questions (plus facile à dire qu'à faire), je suis là...pas trop vite le matin doucement le soir...jme tâte....et quand par intervention divine, jm'y mets enfin, je passe un temps fou à plancher sur un seul cour parce qu'à cause de mes manies perfectionnistes je ne peux bucher que de façon exhaustive, c’est donc tout ou rien… et en ce moment c plutôt rien...CA M'ENNERVE!!!!!

J’attendais l’accalmie du weekend, pour rattraper « ou du moins, pour essayer de le faire » mon retard. Inconsciemment, je combinais deux trésors de notre patrimoine musical dont j’adore l’interprète: « ça y est c’est le weeeeekend !!! la positive attitude !!!!!!!! »
Malheureusement mais résolutions furent bien vite reléguées au stade de regrets à cause de cette saleté de Myxovirus influenzae. En d’autres termes j’ai la grippe. Et en grippe j’ai également pris, mes cours, l’ISM et la mascarade de vie étudiante qu’on y mène.

Voilà, alors si par bonheur l’un de vous aurait une recette miracle qui redonnerait la patate, la banane, la pèche...au légume que je suis devenue, ce serait chou…

J’arrête un peu dme plaindre... dernière petite illustration pitoyable dma dégringolade aux enfers: j'en suis arrivée à lire, (keske jdis, c mon livre de chevet, mon vade-mecum) une calamité nommée "sept moyens de cultiver une attitude qui apporte paix et bonheur"… ettt oui!

relax Amira, take it easy…

mardi 2 octobre 2007

rentrée..... SORTEZ!!!!!!!!


On y est… finies les vacances, bonjour l’ISM !

3mois sont passés… 3mois, au cour desquels beaucoup de choses ont changé, beaucoup de personnes également… c’est en faisant un nostalgique flashback à la gloire de l’oisiveté et en dressant le pathétique bilan de cette première semaine universitaire qu’une question me venu à l’esprit… (Ok, la vérité c’est que j’ai 2h à tué avant d’aller faire les boureks alors je m’occupe d’une pierre deux coup les neurones et les menottes… ;)
Dans un monde ou tout est en eternel remodelage, mouvement et actualisation et où statique rime avec obsolète et mime l’embourbement. Qu’elle est donc cet ilot rescapé de toute modernité, où le temps est aussi élastique que le pain de mon boulanger d’en face ?et où rien, absolument rien, jamais ne change… ?

On y est, finies les vacances, bonjour l’ISM ;(
Dés l’entrée, on vous annonce la couleur… un chantier. Toujours le même… ils auraient pu finir de bâtir leur énième auditorium que les premières pluies transformeront bien assez vite en aquarium puant durant l’été mais non ! Pourquoi priver ces braves étudiants des coups de marteaux, des hurlements des ouvriers et des menaces d’une grue en branle qui se balade menaçante sur leur tête ?
Ils auraient pu goudronner le parking aussi, mais pourquoi le ferait ils quand ils peuvent laisser ces braves étudiants se dépêtrer dans 20mettre carré de gadoue ou supplier cet hindou de gardien de les laisser se garer à l’intérieur de la fac, encaissant la mine déconfite un sourire narquois qui ne s’efface que pour pouvoir articuler ce fameux: MAMNOU3 ! MAMOU3 !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pffff… même chantier, mêmes inorganisation, mêmes 14 bancs bondés, t’obligeant à faire toi aussi le pied de grue, même irritabilité des administrateurs, même chaleur asphyxiante, malgré laquelle tu fais la queue sous un soleil de plomb pour t’inscrire enfin et faire officiellement partie de ce cahot généralisé… même cours de dictée interminable ou nos chers enseignants ne s’efforcent pas l’espace d’une seconde à expliquer, à motiver, ou ne serait ce qu’à marquer ces centaines de cervelles déjà saturée par un système redhibitoirement chiant.

Que de désillusions, que de déceptions… ça n’a pas encore commencé que j’en ai déjà fini.
Aucune envie d’y aller, aucune envie de réviser surtout sur ces polycopiés qui ne sont qu’une ode de plus à la médiocrité ambiante… j’en ai acheté de l’autre coté de l’autoroute et une triste réalité que j’avais presque oublié me frappa de plein fouet: c'était INCOMPREHENSIBLE, inintelligible serait peut être plus approprié.
Avant de me lancer donc dans une condescendante description de nos brillants supports de travail, laissez moi d’abord expliquer à ceux qui n’ont font pas encore parti, le système. Étudiants de 1ere et de 2eme années, outsiders de l’ism soyez donc attentifs, pour tous les autres, j’aime à penser que vous vous délecteraient de lire tout bas ce que tant d’autre clament à longueur de journées tout haut mais malheureusement pour rien… comme le tragique de l’histoire est plus que palpable, je vous narrerais les faits dignement :

il était une fois un commerçant algérien (excusez le pléonasme) acteur principal que nous appellerons Barbichette pour les besoins de l’histoire. Une nuit, Barbichette se réveilla en un sursaut, l’essence de ce qui aller être l’idée du siècle se profila devant lui. EUREKA !!! : Il allait ouvrir pile en face de la fac de médecine une librairie qui se spécialiserait dans la rédaction et l’impression des cours de nos futurs toubibs… Exploitant ainsi l’incapacité et le je-m’en-foutisme généralisés, la succes story était assurée. Continuant sur la même lancée et en toute modestie il appela sa petite affaire «doctor’s house » (vous traduirez littéralement et ne ferez aucun amalgame avec la série qui en passant est géniale) un nom qui évoquerait ainsi la sécurité et la confiance, le sanctuaire de l’information et de la science… après l’école d’Athènes en Grèce antique naquit donc la maison du médecin « cité zaafrania ».
Continuons à remonter la filiale… 2eme figurant de la scénette, Brutus un étudiant définitivement altruiste mais surtout assistant à tous les cours... oui ça existe! ya! En sortant de l’amphi Brutus se chargera donc de remettre ses précieuse notes à Barbichette qui sans la moindre vérification les délivrera à des centaines d’exemplaires sans aucune vergogne.
Résultat, Brutus adulés, potentiellement rémunéré… Barbichette s’étant ouvert sur notre dos un compte en suisse et un autre aux iles caïmans. Molière surnommé six pieds sous terre « la toupille » et nous, pauvres de nous résous à étudier sur ces torchons et pire encore arrivés à ne plus nous rendre compte que ça en est.

Fautes d’orthographe, fautes d'informations, paragraphes estropiés du tiers ou plus, télescopages d'idées qui n'ont aucune relation entre elles et j'en passe...

Bref ma si prometteuse séance de révision tourna rapidement en une séance de décryptage et de décodage, tant et si bien que ça me sapa le moral pour le reste de la journée et voilà comment mon humeur enthousiaste et studieuse se déconfit en une déprimante remise en question sur "ma place dans le trafic" (manière joliment dite d'exprimer le récurent "mais putain ! qu'est ce que jfous là?!!!)
en disant tout cela je ne jette bien sur la pierre ni aux imprimeurs qui pourraient au moins transférer les écrits qu'on leur remet sur ce bon vieux World qui se chargera de corriger tout ça, ni même aux profs qui pourraient proposer leurs cours et vérifier que ces centaines d'exemplaires destinés à former nos Jean Bernard locaux, ne contiennent pas des énormités du genre « dont j’ai » pour dire « danger » (non monsieur, des perles de ce genre là, ça ne s’invente pas!!!). Que faire sinon se résigner à assister à ces interminables séances de dictée qui vous crèvent tellement qu’à la fin même mes propres notes sont trufées de conneries !.... de la manière dont ça se profile, d’autres mésaventures vous seront surement retranscrites très prochainement en attendant, BONNE RENTREE !

PS: pour tous les plus sadiques d'entre vous qui scanneraient ce petit édito à la recherche de "la faute"!!! Et....non! Ce ne sera pas pour cette fois!